RASSEMBLEMENT SOLIDAIRE CONTRE LA REPRESSION (partie 1)
Mercredi 21 octobre 2020, devant l' Ambassade d'Espagne à Paris, à l' appel du Collectif pour la Libération des prisonniers politiques catalans, avec l' ANC France et le CDR Paris, un important Rassemblemernt s'est tenu, pour protester contre la destitution par le Tribunal suprême espagnol, du Président élu, Quim Torra, d'une des institutions élues les plus importantes de Catalogne, la Généralitat et pour que soit donné un coup d'arrêt à la spirale répressive qui continue à s'abattre sur les élus, les responsables, le peuple de Catalogne, après la condamnation il y a un an à plus de cent ans de prison des 9 prisonniers politiques catalan.
Une délégation d'élus français du Sénat, de l' Assemblée Nationale ainsi que des eurodéputées du Parlement européen, ont tenu à témoigner de l' émotion, de la réprobation et de la condamnation qui saisit une bonne partie d'entre eux, face aux atteintes à la démocratie et au droit d' expression qui sont exercées en Catalogne, face au silence des autorités gouvernementales françaises et de la Commission européenne.
Les Sénateurs Mr Paulu Santu Parigi (sénateur de Haute Corse, de "Femu a Corsica"), et Mr Guy Benarroche (sénateur EELV des Bouches du Rhône), les députés du groupe Liberté et Territoire, Mr Paul Molac député du Morbihan, Mr Jean Felix Acquaviva député de Haute Corse de "Femu a Corsica", Mr Paul- André Colombani député de Corse Sud, ont pu apporter leur témoignage à tous les participants après la lecture des messages adressés au Rassemblement de Mme la Sénatrice EELV du Rhône, Mme Raymonde Poncet , de Mme la députée de Seine St Denis (PCF), Ancien Ministre, Mme Marie George Buffet et de Mme l' Eurodéputée (F.I.) Mme Leila Chaibi et enfin celui de la Mme l' eurodéputée de Catalogne Mme Clara Ponsanti.
Tous les participants enfin ont pu entendre la contribution écrite de Mme la Vice Présidente de la Ligue des Droits de l' Homme, Mme Dominique Noguères ainsi que celle de la Confédération syndicale: "Union Syndicale- SOLIDAIRES", avec les interventions de Mme Palmira Trémine du POI, de Mr Jean Paul Petit du NPA et de Mr Jeff Pelissier de Ensemble, après celles de Mr Ignasi Fortuny au nom de l' ANC-France et de Mme Marie Caballé au nom du CDR Paris.
Un important Rassemblement! parce que, face à la remise en cause de la démocratie, la démonstration a été faite que des forces démocratiques, tout en apportant chacune leur vision et leurs perspectives propres, pouvaient s' unir pour exiger ensemble : Halte à la répression! Liberté pour la Catalogne! Solidarité avec Mr le Président Quim Torra! Liberté des prisonniers politiques catalans! Le Droit à l' autodétermination n'est pas un délit! c'est un droit! comme le disaient les banderoles du Rassemblement
L'engagement a été pris de diffuser largement dans les associations, les organisations, les réseaux sociaux et médias, le compte rendu détaillé de cette rencontre démocratique contre la répression, pour la démocratie, afin de faire pénétrer plus avant ici, en France, cette lutte démocratique. Pour préparer, plus nombreuses, plus efficaces, plus élargies encore, les nouvelles initiatives solidaires avec le peuple catalan! Nous ne pouvons pas accepter que l' anormalité antidémocratique s'installe à nos portes, Il y va de la défense de la nôtre même, elle même menacée aujourd'hui. Paris le 21 octobre 2020 Collectif pour la libération des prisonniers politiques catalans.
Nous publions ici la première partie des messages et interventions faites lors de ce rassemblement
1) Message de Mme Dominique Noguères Vice présidente de la Ligue des Droits de l' Homme
Bonsoir,
Il m’est impossible d’être physiquement présente avec vous ce soir et je le regrette vivement. Je souhaite cependant vous transmettre quelques mots à l’occasion de ce rassemblement.
Des femmes et des hommes ont été lourdement condamnés par le Tribunal Suprem espagnol par un jugement du 14 octobre 2019 à l’issue d’un procès pour lequel j’avais fait en tant qu’observateur international avec mon confrère Alexandre Faro , un rapport critique considérant qu’il ne remplissait pas les critères d’un procès équitable .
Certains sont incarcérés depuis le mois d’octobre 2017 (Jordi Cuixart président de l’association Omnium, Jordi Sanchez président de l’association ANC , Oriol Junqueras vice-Président de la Generalitat, et Joaquim Forn membre du gouvernement ) d’autres membres du gouvernement Raül Romeva, Jordi Turull, Dolors Bassa, Josep Rull et la présidente du Parlement, Carme Forcadell depuis mars 2018. Ils pouvaient pourtant bénéficier des conditions accordées à chaque prisonnier considéré comme non dangereux d’un régime de semi-liberté qui permet des sorties conditionnelles trois jours par semaine pour travailler, s’occuper d’associations ou de proches etc.
Tout au long de l’année les décisions contradictoires se sont enchainées ; d’abord accordé ce régime de semi-liberté a ensuite été refusé. Et depuis la montée de l’épidémie les conditions de détention se sont considérablement durcies (arrêt des visites familiales et 20 heures de réclusion par jour dans les cellules sans sorties). Seules Carme Forcadell et Dolors Bassa bénéficient aujourd’hui du système de semi-liberté dans l’attente de l’appel qu’elles ont interjeté.
Il est nécessaire de rappeler cette situation pour ne pas oublier.
On met beaucoup l’accent sur les failles politiques de la gestion de la crise catalane mais on oublie de parler de l’influence du CGPJ.
Les discussions actuelles sur la composition du Conseil Superieur du Pouvoir Judiciaire montrent bien que la situation est tendue alors même que le rapport annuel de l’Union Européenne sur l’état de droit (septembre 2020) a mis en garde l’Espagne sur la politisation du CGPJ. Nous savons que la Cour Européenne sera saisie si le Tribunal constitutionnel ne rend pas un avis favorable, mais nous savons aussi comment fonctionne cette institution qui prend son temps.
Pendant ce temps des femmes et des hommes sont privés de liberté.
En tant que démocrates il nous semble nécessaire de dénoncer cette situation, c’est pour cela que nous sommes là ce soir .
Dominique NOGUERES
Vice-Présidente de la Ligue des droits de l’Homme
2) Message de Mme Leila Chaibi, Eurodéputée (FI)
Bonsoir,
Je ne peux malheureusement être présente ce soir car le Parlement européen se réunit en session plénière cette semaine.
Je tenais à vous apporter ce message de soutien, et vous remercier pour votre combat. Car au delà de la question catalane votre lutte est la lutte pour la démocratie et le respect de l’état de droit. Et elle nous concerne tous et toutes.
Il est inadmissible en démocratie que des désaccords politiques soient tranchés par la répression judiciaire. On ne met pas des gens en prison parce qu’ils ont organisé un référendum. On ne destitue pas le président de la Catalogne démocratiquement élu en respect du suffrage universel, parce qu’on est pas d’accord avec idées qu’il porte, et en prenant des faux prétexte tel que l’affichage d’une banderole. En démocratie, les différends politiques se règlent par les urnes, pas en interdisant ceux avec qui on est pas d’accord de se présenter aux élections, pas par la répression judiciaire, pas par la prison !
L’an dernier au parlement européen, à peine élue, j’apprenais que 3 de mes collègues, élus comme moi par les suffrages de citoyens européens, n’avaient pas le droit de siéger dans l’hémicycle, simplement parce que le gouvernement espagnol avait décidé qu’ils ne siègeraient pas. Ce qu’on leur reprochait ? D’avoir organiser un référendum. La justice européenne a ensuite donné tort au gouvernement espagnol. Deux d’entre eux siègent aujourd’hui au parlement. Le troisième, Oriol Junqueras, est empêché de siéger parce qu’il est en prison. En prison, un élu du peuple ! Avec une délégation d'eurodéputé·es, nous lui avons rendu visite à la prison de Lledoners, où nous avons passé plusieurs heures avec lui et les autres prisonniers politiques incarcérés sur place. Je n’ai pas rencontré des terroristes, des délinquants ou des violents, mais des citoyens engagés pacifiquement qui ne demandaient qu’une chose : s’asseoir autour d’une table avec le gouvernement espagnol et discuter. Je suis rentrée de cette visite plus indignée que jamais contre cette violation de la démocratie qui se déroule dans un pays voisin de la France.
Nous sommes si promptes souvent à dénoncer les atteintes à l’état de droit quand elles viennent de l’est de l’Europe ou de contrées plus exotiques. Alors ce silence assourdissant concernant ce véritable scandale démocratique dans un supposé “Etat de droit” de la démocratie occidentale ne peut plus durer.
Une issue politique et pacifique doit être trouvée en Catalogne. Ce n’est pas là une question catalane, c’est l’idée même de démocratie dont il est question !
Force et courage à vous chers camarades !
Eurodéputée (F. I.)
3) Déclaration de Mme Marie Georges Buffet Députée de Seine St Denis, Ancien Ministre
Les Sénateurs Mr Paulu Santu Parigi (sénateur de Haute Corse, de "Femu a Corsica"), et Mr Guy Benarroche (sénateur EELV des Bouches du Rhône), les députés du groupe Liberté et Territoire, Mr Paul Molac député du Morbihan, Mr Jean Felix Acquaviva député de Haute Corse de "Femu a Corsica", Mr Paul- André Colombani député de Corse Sud, ont pu apporter leur témoignage à tous les participants après la lecture des messages adressés au Rassemblement de Mme la Sénatrice EELV du Rhône, Mme Raymonde Poncet , de Mme la députée de Seine St Denis (PCF), Ancien Ministre, Mme Marie George Buffet et de Mme l' Eurodéputée (F.I.) Mme Leila Chaibi et enfin celui de la Mme l' eurodéputée de Catalogne Mme Clara Ponsanti.
Tous les participants enfin ont pu entendre la contribution écrite de Mme la Vice Présidente de la Ligue des Droits de l' Homme, Mme Dominique Noguères ainsi que celle de la Confédération syndicale: "Union Syndicale- SOLIDAIRES", avec les interventions de Mme Palmira Trémine du POI, de Mr Jean Paul Petit du NPA et de Mr Jeff Pelissier de Ensemble, après celles de Mr Ignasi Fortuny au nom de l' ANC-France et de Mme Marie Caballé au nom du CDR Paris.
Un important Rassemblement! parce que, face à la remise en cause de la démocratie, la démonstration a été faite que des forces démocratiques, tout en apportant chacune leur vision et leurs perspectives propres, pouvaient s' unir pour exiger ensemble : Halte à la répression! Liberté pour la Catalogne! Solidarité avec Mr le Président Quim Torra! Liberté des prisonniers politiques catalans! Le Droit à l' autodétermination n'est pas un délit! c'est un droit! comme le disaient les banderoles du Rassemblement
L'engagement a été pris de diffuser largement dans les associations, les organisations, les réseaux sociaux et médias, le compte rendu détaillé de cette rencontre démocratique contre la répression, pour la démocratie, afin de faire pénétrer plus avant ici, en France, cette lutte démocratique. Pour préparer, plus nombreuses, plus efficaces, plus élargies encore, les nouvelles initiatives solidaires avec le peuple catalan! Nous ne pouvons pas accepter que l' anormalité antidémocratique s'installe à nos portes, Il y va de la défense de la nôtre même, elle même menacée aujourd'hui. Paris le 21 octobre 2020 Collectif pour la libération des prisonniers politiques catalans.
Nous publions ici la première partie des messages et interventions faites lors de ce rassemblement
1) Message de Mme Dominique Noguères Vice présidente de la Ligue des Droits de l' Homme
Bonsoir,
Il m’est impossible d’être physiquement présente avec vous ce soir et je le regrette vivement. Je souhaite cependant vous transmettre quelques mots à l’occasion de ce rassemblement.
Des femmes et des hommes ont été lourdement condamnés par le Tribunal Suprem espagnol par un jugement du 14 octobre 2019 à l’issue d’un procès pour lequel j’avais fait en tant qu’observateur international avec mon confrère Alexandre Faro , un rapport critique considérant qu’il ne remplissait pas les critères d’un procès équitable .
Certains sont incarcérés depuis le mois d’octobre 2017 (Jordi Cuixart président de l’association Omnium, Jordi Sanchez président de l’association ANC , Oriol Junqueras vice-Président de la Generalitat, et Joaquim Forn membre du gouvernement ) d’autres membres du gouvernement Raül Romeva, Jordi Turull, Dolors Bassa, Josep Rull et la présidente du Parlement, Carme Forcadell depuis mars 2018. Ils pouvaient pourtant bénéficier des conditions accordées à chaque prisonnier considéré comme non dangereux d’un régime de semi-liberté qui permet des sorties conditionnelles trois jours par semaine pour travailler, s’occuper d’associations ou de proches etc.
Tout au long de l’année les décisions contradictoires se sont enchainées ; d’abord accordé ce régime de semi-liberté a ensuite été refusé. Et depuis la montée de l’épidémie les conditions de détention se sont considérablement durcies (arrêt des visites familiales et 20 heures de réclusion par jour dans les cellules sans sorties). Seules Carme Forcadell et Dolors Bassa bénéficient aujourd’hui du système de semi-liberté dans l’attente de l’appel qu’elles ont interjeté.
Il est nécessaire de rappeler cette situation pour ne pas oublier.
On met beaucoup l’accent sur les failles politiques de la gestion de la crise catalane mais on oublie de parler de l’influence du CGPJ.
Les discussions actuelles sur la composition du Conseil Superieur du Pouvoir Judiciaire montrent bien que la situation est tendue alors même que le rapport annuel de l’Union Européenne sur l’état de droit (septembre 2020) a mis en garde l’Espagne sur la politisation du CGPJ. Nous savons que la Cour Européenne sera saisie si le Tribunal constitutionnel ne rend pas un avis favorable, mais nous savons aussi comment fonctionne cette institution qui prend son temps.
Pendant ce temps des femmes et des hommes sont privés de liberté.
En tant que démocrates il nous semble nécessaire de dénoncer cette situation, c’est pour cela que nous sommes là ce soir .
Dominique NOGUERES
Vice-Présidente de la Ligue des droits de l’Homme
2) Message de Mme Leila Chaibi, Eurodéputée (FI)
Bonsoir,
Je ne peux malheureusement être présente ce soir car le Parlement européen se réunit en session plénière cette semaine.
Je tenais à vous apporter ce message de soutien, et vous remercier pour votre combat. Car au delà de la question catalane votre lutte est la lutte pour la démocratie et le respect de l’état de droit. Et elle nous concerne tous et toutes.
Il est inadmissible en démocratie que des désaccords politiques soient tranchés par la répression judiciaire. On ne met pas des gens en prison parce qu’ils ont organisé un référendum. On ne destitue pas le président de la Catalogne démocratiquement élu en respect du suffrage universel, parce qu’on est pas d’accord avec idées qu’il porte, et en prenant des faux prétexte tel que l’affichage d’une banderole. En démocratie, les différends politiques se règlent par les urnes, pas en interdisant ceux avec qui on est pas d’accord de se présenter aux élections, pas par la répression judiciaire, pas par la prison !
L’an dernier au parlement européen, à peine élue, j’apprenais que 3 de mes collègues, élus comme moi par les suffrages de citoyens européens, n’avaient pas le droit de siéger dans l’hémicycle, simplement parce que le gouvernement espagnol avait décidé qu’ils ne siègeraient pas. Ce qu’on leur reprochait ? D’avoir organiser un référendum. La justice européenne a ensuite donné tort au gouvernement espagnol. Deux d’entre eux siègent aujourd’hui au parlement. Le troisième, Oriol Junqueras, est empêché de siéger parce qu’il est en prison. En prison, un élu du peuple ! Avec une délégation d'eurodéputé·es, nous lui avons rendu visite à la prison de Lledoners, où nous avons passé plusieurs heures avec lui et les autres prisonniers politiques incarcérés sur place. Je n’ai pas rencontré des terroristes, des délinquants ou des violents, mais des citoyens engagés pacifiquement qui ne demandaient qu’une chose : s’asseoir autour d’une table avec le gouvernement espagnol et discuter. Je suis rentrée de cette visite plus indignée que jamais contre cette violation de la démocratie qui se déroule dans un pays voisin de la France.
Nous sommes si promptes souvent à dénoncer les atteintes à l’état de droit quand elles viennent de l’est de l’Europe ou de contrées plus exotiques. Alors ce silence assourdissant concernant ce véritable scandale démocratique dans un supposé “Etat de droit” de la démocratie occidentale ne peut plus durer.
Une issue politique et pacifique doit être trouvée en Catalogne. Ce n’est pas là une question catalane, c’est l’idée même de démocratie dont il est question !
Force et courage à vous chers camarades !
Eurodéputée (F. I.)
3) Déclaration de Mme Marie Georges Buffet Députée de Seine St Denis, Ancien Ministre
4) Message de Mme Raymonde Poncet, Sénatrice du Rhône EELV
Bonjour,
J' ai parlé du Rassemblement ce matin en réunion de groupe du Sénat.
Deux sénateurs du GEST Groupe Ecologiste-Solidarité et Territoires seront présents: Paulu Santu Parigi (Haute Corse, membre de Femu a Corsica), et Guy Benarroche Bouche du Rhône
Vous pouvez compter sur nous pour exiger que cesse cet acharnement judiciaire qui dure depuis 3 ans et qui ne cesse d'ajouter chaque année de nouveaux développements jusqu'à la destitution du Président Quim Torra. On peine à croire que des délits tels la sédition, la désobéissance ou l'offense trouvent encore leur place dans une démocratie d'un pays européen. La dictature passée parle encore dans ces délits d'un temps antidémocratique. Il est à craindre que le peuple catalan perde patience devant ce refus de la résolution politique de cette situation, aussi en tant qu' écologiste, attachée à la non violence qui caractérise votre mouvement depuis 2017, je veux vous faire entendre que vous n' êtes pas seuls et que notre solidarité vous accompagne.
Tenez bon, les peuples ont droit à l' autodétermination, quel qu'en sera le résultat qui vous appartient et à vous seuls, nous serons à votre côté.
Amitiés écologistes et solidaires.
Sénatrice EELV du Rhône
Bonjour,
J' ai parlé du Rassemblement ce matin en réunion de groupe du Sénat.
Deux sénateurs du GEST Groupe Ecologiste-Solidarité et Territoires seront présents: Paulu Santu Parigi (Haute Corse, membre de Femu a Corsica), et Guy Benarroche Bouche du Rhône
Vous pouvez compter sur nous pour exiger que cesse cet acharnement judiciaire qui dure depuis 3 ans et qui ne cesse d'ajouter chaque année de nouveaux développements jusqu'à la destitution du Président Quim Torra. On peine à croire que des délits tels la sédition, la désobéissance ou l'offense trouvent encore leur place dans une démocratie d'un pays européen. La dictature passée parle encore dans ces délits d'un temps antidémocratique. Il est à craindre que le peuple catalan perde patience devant ce refus de la résolution politique de cette situation, aussi en tant qu' écologiste, attachée à la non violence qui caractérise votre mouvement depuis 2017, je veux vous faire entendre que vous n' êtes pas seuls et que notre solidarité vous accompagne.
Tenez bon, les peuples ont droit à l' autodétermination, quel qu'en sera le résultat qui vous appartient et à vous seuls, nous serons à votre côté.
Amitiés écologistes et solidaires.
Sénatrice EELV du Rhône
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